Mon bel appar­te­ment

Mon bel appar­te­ment

Ulrich prend paisi­ble­ment son petit déjeu­ner, l’œil mi-clos et la bouche empâ­tée, lorsqu’une nuée de vibra­tions et de pous­sières traverse les murs, désin­tègre sa tasse, ses biscottes et son pot de confi­ture. C’en est fini de sa tranquillité : une troupe d’ou­vriers turbu­lents inves­tit peu à peu les étages de l’im­meuble, tapisse de la moquette sur tous les murs, désin­tègre sol et plafond à la perceuse et parle une langue mysté­rieuse. C’est parti pour une course pour­suite en pyjama dans les étages.