Malheur à qui me dessi­nera des mous­taches

Malheur à qui me dessi­nera des mous­taches

Le roman-photo, tout le monde s’en fout pas mal.

Dans les années 60 et 70, de nombreuses revues ont trainé le genre dans la boue, en publiant des romans-photos à deux balles pour faire du fric. Le roman-photo aujourd’­hui, plus personne n’en publie à part Nous Deux, qui est devenu une chose toute vieille avec son nez refait 10 fois et qui va mourir d’une embo­lie. Ce qui fait qu’en­core aujourd’­hui, le roman-photo est un conti­nent inex­ploré. Quelques voya­geurs s’y sont quand même aven­tu­rés, le plus grand d’entre eux se nomme Gébé.

Ce livre rassemble les romans-photos qu’il a réali­sés avec Michel Lépi­nay, photo­graphe d’Hara-Kiri. Malheur à qui me dessi­nera des mous­taches n’a pas de pace­ma­ker, il ne s’est pas fait opérer de la hanche et les nouvelles géné­ra­tions d’au­teurs ne la ramènent pas quand ils le croisent sur leur chemin.