Néo Faust

Néo Faust

Traduit du japo­nais par Jacques Lalloz et Rodolphe Massé

1970. Au plus fort des mani­fes­ta­tions étudiantes qui secouent le Japon, le vieux profes­seur Ichi­no­seki, spécia­liste mondial en génie géné­tique, constate avec amer­tume qu’au bout d’une exis­tence tout entière dédiée à la recherche, il n’est pas parvenu à percer les secrets de l’uni­vers. Alors qu’il se résout au suicide, le diable en personne lui appa­raît sous les traits d’une jeune femme et lui propose un contrat : en échange de son âme, il aura droit à une seconde vie…

Trans­po­sant le mythe de Faust dans le Japon contem­po­rain, Osamu Tezuka mène une réflexion person­nelle sur la fuite du temps et les mystères de la créa­tion. Écrit dans les derniers mois avant sa mort, Néo Faust est aussi une relec­ture symbo­lique de la vie d’un des plus grands génies de la bande dessi­née.